Un voyage en Colombie ? Les proches disent non, les idées reçues acquiescent, mais la curiosité et l’envie de voyager les contredit.
C’est sûr, avec l’image véhiculée par les médias, c’était mal parti. Pourtant, face à une situation politique stabilisée, il était temps de cocher la case Colombie dans la « to do liste » des destinations Adeo. Aucun regret puisqu’on en est revenu avec une dose d’enchantement en plus et un grand nombre d’a priori en moins, et en ce premier jour de l’hiver, un peu de chaleur humaine, de joie de vivre, de soleil et de sourires, ça ne se refuse pas.
Grâce à la gentillesse des habitants
Parmi les précautions que l’on n’avait pas prises figure la joie de vivre contagieuse des habitants. D’abord, il faut dire qu’ici, personne n’est avare de sourire. L’un déclenche un autre, et en retour, la conversation s’engage, naturellement. Peut-être que l’oppression vécue durant les années 90 a conduit les Colombiens de ce pays renfermé sur lui-même, à cultiver la bienveillance et le patriotisme. L’union fait la force ! De ce fait, ils manifestent une curiosité sincère face aux (encore rares) touristes venus à leur rencontre. En naissent des rencontres d’une bienveillance et d’une chaleur humaine rare.
Grâce à l’esprit festif
Et si cette même chaleur humaine se nourrissait en grande partie de musique ? Il faut savoir qu’ici, elle est absolument partout, et elle s’écoute fort. Aéroport, maisons, taxis ou rue : tous sont constamment branchés à la radio et c’est un condensé de rythmes et de mélodies qui nous entraînent en permanence. Cumbia, dérivé de la salsa colombienne, Vallenato sur la côte Caraïbe, Champeta… Les influences se multiplient au gré des régions et des descendants ayant bâti le pays (colons espagnols, indiens pré-colombiens, esclaves africains). Sans oublier que, qui dit musique dit fête, qui dit fête dit danse, autre grande spécialité des habitants, notamment à Cali, les rois de la salsa. A ne pas manquer si vous y allez en février : le carnaval de Barranquilla, sur la côte, ses costumes traditionnels, ses couleurs et son ambiance…
Grâce à la richesse du patrimoine culturel
Autre bonne surprise : le patrimoine du pays. C’est que l’on n’avait pas prévu de voir de si jolis musées (le Musée de l’or et le Musée de Botero à Bogota notamment), des quartiers coloniaux aussi bien conservés (de quoi combler les amoureux d’architecture authentique), un penchant artistique aussi marqué (du street art aux groupes de musique en passant par l’empreinte littéraire de Gabriel Garcia Marquez). Sans compter sur la technologie de pointe des téléphones, ordinateurs, cinémas. Sachez-le, les Colombiens sont aussi connectés que les Américains.
Grâce à la diversité de la faune et de la flore
Autre face cachée du pays : la beauté, la diversité et le naturel de ses paysages, totalement épargnés par les aléas du tourisme de masse. Il faut savoir que la Colombie jouit d’un emplacement privilégié entre la côte Caraïbe, le Pacifique et la forêt amazonienne et qu’elle a le plus grand nombre d’espèces par unité de surface sur la planète. On passe ainsi de sommets andins montagneux à des savanes tropicales, des cultures de café à des plages de rêve ; des perroquets multicolores aux singes, des caïmans aux oiseaux exotiques. La Feria de las Flores (fête des fleurs) à Medellin, est d’ailleurs un hymne à sa flore particulièrement fleurissante, le pays étant le deuxième producteur de fleurs au monde.
Le mois prochain :
Après cet avant-propos, on vous livrera notre carnet de voyage made in Colombia (à travers le voyage à découvrir ici). Trois étapes, trois posts qui devraient balayer quelques avis tout faits. De Bogota à Medellin jusqu’à la côte Caraïbe, il se peut que vous finissiez par, vous aussi, faire tomber le masque de ce pays encore trop méconnu…