Nombreux sont les touristes ayant choisi l’Australie pour le mythe du surf.
Ceux-là ne savent pas qu’au fin fond du désert, porté par la culture aborigène, les paysages transcendants et l’esprit cow-boy, on éprouve plus de sensations fortes que sur les vagues du Pacifique. Bonne nouvelle : après Sydney, il y a encore de la place dans l’avion qui nous y mène, alors si vous aussi êtes habité par la soif de voyage et d’aventure, suivez le guide !
Au milieu de nulle part
Sydney – Ayers Rock, ce sont 3 heures et demi d’avion supplémentaires (et 30 minutes de décalage horaire en moins). Soit pas grand chose compte tenu du périple France – Australie mais tout de même l’équivalent d’un trajet Paris – Athènes alors qu’on ne va « qu’» au centre du pays. Le concept d’un pays continent prend, de ce fait, tout son sens. Côté hublot, les kilomètres de terre déserte défilant sur près de 3 heures d’avion à la ronde nous font signe que oui, l’aventure peut bel et bien commencer.
Canyons et Red Center
Red Center ou centre rouge : la cambrousse australienne porte bien son nom. Sa terre battue ne tarde pas à faire rougir les chaussures de marche qui accompagnent la visite exceptionnelle des canyons et parcs nationaux d’Uluru-Kata et Kings Canyon. Face à ces roches aux rondeurs généreuses, ayant poussé comme par magie au cœur d’une nature sèche et aride, on oublie tout : y compris la chaleur puissante et les mouches envahissantes. Reste à s’immiscer dans la culture aborigène pour donner toute leur dimension à ces lieux sacrés.
Approche de la culture aborigène
Le premier mot à apprendre n’est autre que « Palya » ! D’accord, mais la culture ancestrale aborigène est plus complexe qu’un simple bonjour. Pour la comprendre, il va falloir s’enfoncer dans le bush, direction les réserves et grottes de ces habitants traditionnels d’Uluru et de Kata Tjuta (littéralement, rocher à plusieurs têtes). Célébrées et décorées de dessins, elles sont témoins d’une croyance ancrée depuis près de 50 000 ans, reposant sur l’idée que les roches sont des éléments vivants, dont l’énergie doit être activée par ses occupants. Art, offrande…les rituels sont nombreux.
Toutefois, le mystère des pointillés colorés caractérisant les peintures aborigènes reste complet. Ce qui fait une énigme à élucider sur le chemin de la prochaine et dernière étape : Cairns et sa barrière de corail.
Changement de décor. Avion. Rideaux.
Découvrez les autres posts du carnet de voyage « Australie » :
Avant : Sydney, premières impressions
Après : Plongée dans les sites naturels du Queensland
Et le voyage organisé en Australie par Adeo : ici